Jonas Kaufmann was born to play Werther, the gloomy Romanic poet who dies for love . . . his performance is mesmeric.

. . . this is Kaufmann's show. These days, it seems, he can do no wrong. Singers producing beautiful music do not always make beautiful faces, but Kaufmann does; the camera loves him, whether it catches him in silent meditation, in gentle reverie or in full cry, like a raging tiger. Where other tenors wallow in emotional display, Kaufmann turns inward . . . Kaufmann's tones convey the golden sunset glow of what cinematographers know as the magic hour; later, Kaufmann summons up his own deep purple where it counts, in the moody Act III rhapsody "Pourquoi me réveiller." His death scene seems the promise of a Tristan of incomparable grace.

Kaufmann's singing . . . is rich and often extremely beautiful.

Kaufmann sings extremely well in near-perfect French. The Prodigal Son solo goes beautifully, as do the second-act reminiscence of "Clair de Lune" and the finale . . .

. . . Sophie Koch¿s Charlotte [is] much more involving in close-up than she was at a distance and Jonas Kaufmann an absolute dream of a Werther. Their scorching Act 3 duet will simply blow your head off.

Soulful eyes, charismatic, a heartfelt voice: Kaufmann makes a perfect Werther, and Koch is a worthy partner . . .

. . . wenn sich in der mimischen Dynamik von Jonas Kaufmann Werthers Vision vom Freitod einnistet, dann ist das kunstvolle Psychologie . . . Kaufmann gestaltet seinen Werther sehr introvertiert beherrscht und ernsthaft, fächert hierbei seine flexible Pianokultur farbenreich differenzierend auf, hält die Waage zwischen Stimmschönheit und Ausdrucksstärke ¿ das französische Fach steht ihm wirklich ganz ausgezeichnet.

Die DVD der Produktion aus der Bastille-Oper lässt tatsächlich subtile vokale Gestaltungskunst hören, wie sie in lauten Zeiten wie diesen rar ist. Sophie Kochs Mezzo ist von bezaubernd-samtiger Schönheit. Ihre Expressivität ist eine der leisen, faszinierend kolorierten Töne. Kaufmanns Piano-Technik kommt bei dieser Musik ideal zur Entfaltung.

Jonas Kaufmann und Sophie Koch gelingt es . . . Werther und Charlotte zu mitleidstauglichen Figuren zu formen . . . Sein Werther überzeugt als psychologische Zerrüttungsstudie, die jedoch nie durch außermusikalische Mittel forciert wird.

. . . eine vokale Sternstunde von Jonas Kaufmann in der herrlich schwärmerischen Titelrolle an der Seite von Sophie Kochs herb-intensiver Charlotte . . .

Le ténor sait captiver immédiatement: il offre une leçon de chant superlative, linguistique impeccable, phrasés sombres et harmoniquement riches; intelligence du verbe, magistrale. Jonas Kaufmann confirme sa prééminence dans le champ lyrique actuel: après un Lohengrin fouillé, captivant, humain et divin, après son récital discographique où il jubile et nous fait jubiler en chantant les airs véristes (en puccinien magistral entre autres), le voici, plus ténorissimo que jamais, c'est à dire, fin et subtil, articulé et mesuré . . .

Comme par miracle, tout prend un sens supérieur, à commencer par l'incarnation de Jonas Kaufmann, si peu "latin tenor", mais tellement identifié au personnage de Goethe, taciturne et dépressif, que sa seule présence nous bouleverse. Pudeur, précision du chant et de la diction, tourments, maîtrise musicale absolue, Werther est vivant et meurt pour nous.

. . . [cet] DVD devrait mettre tout le monde d'accord: le spectacle du cinéaste Benoît Jacquot (génialement filmé par lui-même) est un modèle d'équilibre sensible. Sophie Koch, Jonas Kaufmann et tous leurs partenaires y sont criants de vérité vocale et physique -- sortez vos mouchoirs!

Ne cherchez pas plus loin: c'est ici que palpite le coeur du jeune Werther. Le plateau flirte avec la perfection: Kaufmann sans rival en romantique goethéen, Charlotte grand style de Koch, Tézier d'un confort absolu en Albert . . . Tous sont dirigés avec naturel, dans des décors d'une grande beauté, par Jacquot: signant la captation, le cinéaste pose ses caméras partout . . . Enfin une réalisation qui sublime un spectacle! Même les langueurs musicales voulues par Plasson sont admirables.